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- Écrit par : Tony Asselain
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- Catégorie : Correspondance du soldat P. Fournier 1915-1916
Correspondance des armées de la république - Carte en Franchise
Le 8 novembre 1915
Chers parents
Encore quelques lignes pour dire que je suis toujours en bonne santé, je pense que ma santé vous … tous de même à la maison
Je me fais toujours pas trop de bile, c'est jours ci le temps est assez beau, il fait bien un peu froid mais l'essentiel c'est qu'il ne pleut pas.
En attendant de vos nouvelles recevez tous mes meilleures amitiés
Pierre F
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Chers parents
Je profite d'un instant que les boches nous foutent la paix pour vous passer quelques lignes. Bien que les nuits soit assez fraiches nous ne souffrons pas trop du froid au corps, mes ces les pieds qui payent tout ils y en a beaucoup qui on les pieds gelés, je pense que ça m'arrivera bien à moi aussi.
Ce qui me contente le plus c'est que nous quittons les secteurs et nous somme tous heureux d'aller prendre un peu de repos car depuis l'attaque du 25 septembre nous avons pas resté sans rien faire, nous avons passé une bonne frotter aux boches, je suis habillé tout à neuf, j'ai touche une chemine en flanelle et un caleçon, j'ai touché une bonne paire de gants. La prochaine fois nous toucherons des tricots et probablement des bas, j'ai toujours mon passe montagne, l'année dernière il n'avait pas servi mais je pense que cet année ça sera pas la même chose.
Enfin je pense bien que nous ne passerons pas l'hiver dans les tranchées, avant le printemps il y aura peut être du nouveau, la guerre ne peux pas toujours durer c'est obliger qu'elle est une fin.
Je termine pour aujourd'hui car il faut tenir les boches à l'œil.
Recevez tous mes meilleures amitiés
Pierre
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Chers parents
Depuis que j'ai reçu votre lettre recommandé je n'ai plus eu de vos nouvelles, je pense bien que j'en aurai ce soir.
Je pense que vous êtes toujours bien portant pour le moment quand à moi la santé est toujours assez bonne pour le moment.
Hier j'ai eu une lettre de La Bourboule, il me disait que Felix était en permission qu'il avait diné avec eux et Eugène. Je pense qu'il devait être content car il y a déjà un moment qu'il n'avait plus vu le pays, je pense qu'à présent il est reparti quand à moi je ne suis pas prêt à avoir surtout de la manière que ça marche lentement.
Je pense que je ne vais pas rester longtemps conducteur car nous devons tous être relevés par des territoriaux.
Je pense que je vais rentrer de nouveau à ma compagnie et sans trop tardé. Le temps s'est un peu améliorer mais il n'est pas encore trop agréable.
En attendant de recevoir de vos nouvelles, recevez tous mes meilleures amitiés
Pierre
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Chers parents
Je profite d'un instant de repos pour vous écrire encore quelques lignes.
Je suis toujours assez bien portant pour le moment. Ces jours-ci il fait un temps épouvantable, il tombe de l'eau la nuit et le jour.
Nous ne sommes pas trop humeur pour coucher dehors ci ce temps continue je ne tarderai pas à me faire évacué car il y en a déjà qui ont les pieds gelés. J'espère que ce temps ne durera pas longtemps, autrement il ne restera plus d'homme. Je pense que si vous avez un temps comme nous, vous n’avez pas encore fini de ramasser les pommes de terre.
Avez-vous trouvez du bois pour vous chauffer ? Je pense que vous ne devez pas en avoir de reste.
Je vois tout les jours le régiment du voisin Jean Achard mais je ne le voit pas, personne le connait il faudrait que je sache sa compagnie pour pouvoir le rencontrer, je pense qu'il doit toujours être en bonne santé.
Depuis que j'ai reçu votre lettre recommandé, je n'ai plus eu de vos nouvelle, j'attends une lettre ce soir ou demain.
Il parait que nous allons être relevé de ce mauvais secteur et il n'est pas trop tôt.
En attendant le plaisir de venir à Goulandre, je vous embrasse de tout cœur.
Pierre
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Chers parents
Deux mots à la hâte pour vous dire que hier j'ai reçu la lettre recommandé ainsi que le paquet que vous m'avez envoyé, j'ai été très content de recevoir tout ça à la fois.
Quand à la santé, elle est toujours merveilleuse, je pense qu'à la maison vous êtes tous de comme moi.
Vous me dites que les fils Maillot est mort, c'est encore bien ennuyeux pour sa famille, il parait aussi que Jean Perry de Massange, c'est Gay qui il me la dit.
Il y en a beaucoup du pays qui sont dans les environs ou je suis.
Il y a Audigier Victor de St Sauves qui est maréchal logis dans l'artillerie, hier je suis allé à sa batterie mais il était absent, je veux toucher moyen de le rencontré. Il y a aussi Many du pont et Veisseix de St Sauves qui sont dans un régiment d'infanterie qui est à coté de nous, je ferai mon possible pour les rencontrer aussi.
Vous voyez je ne suis pas tout seul du pays, il doit bien y en avoir d'autre mais je ne sais pas tout les régiments qui sont à coté de moi.
Vous pouvez croire que quand on se trouve plusieurs du pays que nous passons un joli moment ensemble.
Pour le moment il ne fait pas encore trop froid, nous ne sommes pas encore trop à plaindre, nous sommes dans une forêt, nous couchons sous nos toiles de tante, nous avons trouvé de la paille et nous avons fait de bons lits. Nous sommes tranquilles comme des rois.
Je crois que quand nous reviendrons nous pourront plus coucher dans un lit mais seront obliger de coucher dans les granges.
Je pense que bientôt il va y avoir du changement.
Je termine pour aujourd'hui.
Recevez tous mes meilleures amitiés
Pierre
P Fournier à la compagnie mitrailleuse de la 309ème brigade
1er peloton secteur 164



