Chère sœur
Voilà déjà quelques jours que je n’ai pas eu de tes nouvelles, enfin j’attends toujours avec impatience, je pense que tu es toujours en parfaite santé, ainsi que Félix. Est-il toujours à sa même place ? Qu’il tâche moyen de la conserver.
Dernièrement j’ai reçu une lettre de la maison me disant que l’esclavage aller se faire et qu’il pensait que j’allai venir sous peu, pourvu que je sois rentré pour la fête patronal, je m’estimerai heureux et il faut que ça marche bien.
Bon amitiés
Pierre Fournier