Le 10 décembre 1917
Chers parents
Je m’empresse de répondre à votre lettre du 29 octobre que j’ai eu ces jours derniers. Je suis très heureux de savoir que tout marche très bien au pays, quand à moi c’est toujours la même routine.
Faites moi passer le plutôt possible une ceinture pour les reins car depuis quelques temps j’ai des douleurs. Il me faudrait aussi quelque peu de tabac. J’ai écrit de nouveau au comité.
Le bonjour à tous les copains du pays
De tout cœur, je vous embrasse.
Pierre Fournier